dimanche 10 mars 2013

PSG, l'axe fort

Non sans difficulté, le PSG a décroché son ticket pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Dominés dans l'entrejeu, les Parisiens ont résisté en s'appuyant sur un quatuor défensif de très haut niveau dans l'axe avant que Gameiro n'apporte la fraîcheur nécessaire pour perturber l'animation valencienne. 

Malgré les absences de Ibrahimovic et Verratti, Carlo Ancelotti a décidé d'aborder ce match retour face à Valence en conservant le 4-4-2 qui avait posé beaucoup de problèmes à Valence il y a trois semaines. La formation parisienne était en plus renforcée par les retours de Thiago Silva et Thiago Motta qui remplaçait Verratti au milieu de terrain. Devant, Lucas Moura était préféré à Gameiro pour évoluer aux côtés de Lavezzi. Chantôme en profitait pour récupérer son poste habituel sur le côté droit du milieu de terrain (Sirigu - Jallet, Alex, Thiago Silva, Maxwell - Chantôme, Thiago Motta, Matuidi, Pastore - Lucas Moura, Lavezzi). 

Côté valencien, les nombreuses absences ont forcé Ernesto Valverde à recomposer entièrement sa ligne défensive. Laissé sur le banc à l'aller (lire : Valence 1-2 PSG, l'analyse tactique), Albelda intégrait aussi le onze de départ au détriment de Ever Banega, décevant lors de la première confrontation entre les deux équipes (Guaita - Barragan, Victor Ruiz, Mathieu, Cissokho - Albelda, Parejo, Costa - Feghouli, Jonas, Soldado). 

Le facteur Albelda 

Une large partie de la rencontre a été marquée par la domination et la maîtrise de Valence au milieu de terrain. Tout partait de la relance et de la liberté accordée à un joueur par le système de jeu parisien : positionné devant la défense, Albelda a en effet pleinement profité de la faiblesse défensive de la première ligne du PSG. Avec Mathieu et Victor Ruiz, il était en surnombre face à Lavezzi et Lucas Moura qui, en plus, manquaient d'efficacité dans leur travail défensif (pressing insuffisant, mauvais positionnement). 

Valence avait du coup deux solutions pour ressortir les ballons. La première consistait à utiliser la bonne qualité de relance de Mathieu ou d'Albelda pour rechercher Soldado au contact avec les défenseurs parisiens. Les déplacements de Jonas et Feghouli et les montées de Tino Costa et Dani Parejo permettaient aux Valenciens d'être à la retombée des duels pour mettre la pression sur les seconds ballons. Le positionnement avancé des deux relayeurs valenciens faisait aussi reculer les deux milieux parisiens (Thiago Motta et Matuidi). 

Conséquence logique, les espaces entre le premier rideau du PSG (Lavezzi-Moura) et les milieux de terrain étaient énormes. Albelda en a profité, décrochant à hauteur de ses défenseurs centraux pour récupérer les ballons et les remonter jusqu'au niveau de la ligne médiane. Il était la deuxième solution de relance, au sol cette fois et rechercher avant tout des relais courts avec ses milieux relayeurs. Il est dommage que la première ligne parisienne n'ait pas su limiter l'influence d'Albelda car sur les côtés, Pastore et Chantôme ont très bien bloqué les latéraux valenciens. 

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